En mars, dans la plaine reviennent les perdrix
Et les hirondelles regagnent leurs vieux nids
La nature se réveille et les arbres bourgeonnent
Les papillons volent et les scarabées bourdonnent
Perché sur un fil deux hirondelles font leur cérémonie
Portant bonheur à la maison qu’ils choisies
Guettant leur retour ma mère se passionne,
Ils ont fait leur nid prés de la colonne,
Une coupole de boue asséchée fut bâtit
Labeur terminé, le couple rejoignait leur logis
Un jour, un moineau survole les lieux et espionne
L’intrus voulait s’emparer de leur couronne
Se battant furieusement contre l’ennemie
L’hirondelle défendant sa demeure à tout prix
N’arrivant pas à le chasser en se battant
Survola plusieurs fois ma mère en criant
Ma mère à la rescousse courant,
Chassa l’intrus avec son un bâton,
Qui lui sert de piquet de temps en temps
Plus tard le couple rejoigne leur logis
Avec des tendres cris aigus ils le remercient,
Maman et l’hirondelle sont devenues amis,
Ma mère pris l’habitude en se réveillant
De écouter son oiseau perché sur l’arbre criant
Et le soir contemplant son acrobate volant
Agitant vivement les ailes ou planant
A la promptitude de l’éclaire virant
Montant descendant ou glissant
Sur la surface de l’eau ou du sol
Rasant tous sans interrompre son vole
Les années ont passé, maman nous a quittés,
Dés mon retour au village, le cœur serré
Les petites choses de maman m’ont manqué
Inspectant les lieux, c’est l’hirondelle que j’ai cherché
Hélas ! maman et son oiseau n’ont pas laissé de trace
Il semble que tout change, s’évanouit et s’efface
*****BOUALI ZAGHOUANI*****